Nous sommes une organisation syndicale !
Nous nous engageons aux côtés de tous salariés. Mais parce que le salarié évolue dans sa vie, qu’il ne peut être réduit à sa seule fonction économique au sein de l’entreprise, nous nous tournons également vers :
- les jeunes (qui seront de futurs salariés),
- les demandeurs d’emplois (qui ne sont que des salariés privés d’emploi),
- et les retraités.
De la même manière, nous ne pouvons nous contenter aujourd’hui de traiter exclusivement de la vie du salarié dans l’entreprise. En effet il faut tenir compte de l’environnement dans lequel il évolue : non seulement les conditions de travail dans l’entreprise mais aussi par exemple les questions de transport et de logement.
Au-delà des revendications salariales dans l’entreprise, on ne peut ignorer la question du pouvoir d’achat et de la pression fiscale.
Autrement dit, nous entendons défendre les intérêts et les aspirations des individus tout en n’oubliant pas que certaines de nos actions relèvent de l’entreprise ou de la branche ou même du niveau interprofessionnel et souvent encore du niveau européen. Cela signifie que nous nous engageons à être présents sur tous ces niveaux et dans un seul but : le progrès social.
Nos valeurs
Nos fondements et notre identité
Article 1er des statuts confédéraux
« La confédération se réclame et s’inspire des principes de la morale sociale chrétienne »
Que signifie cette inspiration pour la CFTC ?
La conscience d’une fraternité universelle entre les hommes, de notre responsabilité vis-à-vis de l’avenir que nos droits ont pour pendant les devoirs que nous avons envers les autres, que notre épanouissement personnel dépend de la capacité de chacun à favoriser l’épanouissement des autres.
Une exigence de justice pour tous et en particulier pour les plus fragiles.
Mais avant tout, le choix de la solidarité.
Quels repères donne t-elle ?
Une priorité : les plus faibles et les plus démunis
3 principes d’action :
- le respect de la dignité de chaque personne :
cette dignité relève du sacré : pas de l’âge, de l’intelligence, de la fortune, du physique ou de la sensibilité…
- le service du bien commun :
favoriser l’épanouissement de chaque homme et de chaque groupe reconnaître les droits de tous aux biens du monde, opter pour le développement durable…
- la subsidiarité :
ce principe de subsidiarité exprime l’idée selon laquelle la décision doit être prise au plus près des personnes ou des groupes concernés. Elle implique donc décentralisation administrative et délégation de pouvoir.
Pourquoi cette inspiration à la morale sociale chrétienne ?
- Elle est l’héritage de notre histoire.
- Elle incite au développement de la solidarité et à l’épanouissement des personnes
- Elle n’impose pas de pratiques ou de convictions religieuses.
- Elle éclaire la mise en œuvre de valeurs fondamentales pour pour un monde plus juste et plus humain: la solidarité, la liberté, la responsabilité, la justice sociale, la participation démocratique, la durabilité ou exigence d’un développement durable
- Elle favorise des comportements positifs : se dévouer, être constructif, être soucieux de vérité, oser faire confiance, être ouvert et rassembleur, prendre ses décisions en toute indépendance vis à vis de tout groupe extérieur…